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Márcia Maria, rencontre

Mots de central22

Márcia Maria, rencontre

2 Sep 2020

Une rencontre chaleureuse pour partager connaissances et expériences avec Márcia Maria do Nascimento.

Une histoire qui commence par l’enlèvement du peuple noir, arraché à ses terres d’origine sur le continent africain, pour un voyage fait d’oubli, de peur, de douleur et de mort. Un génocide. Un peuple marqué par la souffrance et la mort, mais non sans avoir auparavant arrosé de sueur, de larmes et de sang le sol du Brésil. Non sans avoir été auparavant transformé en outil de travail, en simple animal, sans âme, sans volonté propre, mais servant pourtant à faire avancer l’économie coloniale esclavagiste. Mais la mémoire ne s’efface pas.

Culture, connaissances et expériences s’inscrivent et restent, malgré tout. De nombreux peuples et familles ont été séparés, mais ils se sont regroupés et réorganisés. Ainsi sont apparus les quilombos et ainsi ont commencé les manifestations qui allaient donner vie aux premières communautés de terreiros de candomblé.

Mes pas viennent de loin et mènent à ces histoires racontées par des chemins de traverse où je suis autorisé à marcher et où vous voudrez bien vous m’accompagner en m’écoutant. Un moment de communion et d’affirmation. Une façon d’émettre une pensée positive pour tous ceux qui souffrent dans le monde. En appréciant pleinement ce que nous avons et ce que nous sommes. En partageant la nourriture et en fraternisant.

Un Ebô, un Ebô Yá et une canjica sucrée seront servis. Pats préparés à base de maïs blanc (canjica), issu de la culture indigène autochtone, adapté aux manifestations afro-brésiliennes et présent dans les tablées rituelles et profanes.


Márcia Maria do Nascimento est une Brésilienne de 57 ans. Elle est Yaquequerê (Petite Mère) de l’Ilê Asé Egi Omin, un Terreiro de Candomblé de Rio de Janeiro. Initiée par Yalorixá Wanda Araujo (Ilê Asé Egi Omin), elle est fille de Iansã et de Xangô. En tant qu’enseignante, elle travaille sur la diaspora africaine du Brésil à travers des pratiques sociales, culturelles et affectives.

image – Association Oyá